Et Bali dans tout ça?
Notre séjour à Bali a passé à la vitesse de l’éclair, le temps a passé comme un soupir avant le retour sans que j'ai eu le temps de vous faire un article.
C’est bien dommage, car j’aurais aimé vous parler de Bali et de son rapport au beau, à l’esthétisme, à la décoration ; de son goût du détail.


J’aurais aimé vous raconter ses belles pirogues, les jukungs, qui partent silencieusement à la pêche dès l’aube, et éclairent la mer de 1000 taches colorées.


J’aurais aimé vous raconter les temples hindouistes, les cérémonies et les offrandes que les gens préparent avec une attention méticuleuse.



J’aurais aimé vous parler des rizières en escalier, que l’on pourrait croire installées là pour le simple plaisir des yeux.

J’aurais aimé vous parler des combats de coqs, de cette ambiance surchauffée où la violence humaine s’exprime à travers deux pauvres gallinacés armés de lames acérées, dans un goût d’interdit.


J’aurais aimé vous parler de cette danse étonnante, le kecak, qui raconte une histoire à faire frémir les petits et les grands, et où les danseurs traversent les flammes.


J’aurais aimé vous parler de ce petit resto sympa, peuplé de joyeux fous qui ont appris à Cassandre ses premiers morceaux de guitare.


J’aurais aimé vous parler de ces curieux xylophones au son si particulier que l’on entend à tous les recoins maisons dans les villages.

j'aurais aimé vous parler de la plage d'Amed, qui nous a fait penser à celle d'Etang Salé.

Enfin j’aurais aimé vous parler de Marie, qui est venue s’installer à Amed et qui a établi dans son « Jardin » un véritable havre de paix, avec de beaux bungalows où l’on se sent chez soi, avec toujours un café pour les indonésiens qui passent, avec un bon petit déjeuner pour les enfants du quartier qui ont repéré l’adresse, et même avec une tasse de lait pour les chatons orphelins. Marie a un si beau sourire, elle est si accueillante qu’on se trouve bien chanceux d’avoir débarqué chez elle pour poser une dernière fois nos valises avant le grand retour.

Voilà, j’aurais voulu vous raconter tout ça. Pourvu que l’aéroport de Doha où l’on fait escale pour 7 heures, ait une connexion internet, que je puisse mettre en ligne quelques lignes sur Bali…